mercredi 4 juillet 2012

Le merveilleux gisant

 



Le titre de ce blog vous a peut-être rappelé le titre d'un livre rédigé sur 39 ans par le grand poète audois Joë Bousquet.

bousquetPourtant, le contenu n'est absolument pas le même...

Je vous invite à une petite balade du côté de la rue de Verdun, en ville basse de Carcassonne, maison des Mémoires 

où le poète Joë Bousquet vécut,  après 

qu'une blessure en 1918, lors de la 

première guerre mondiale l'eut laissé 

paralysé. Il y accueillit les plus grands

peintres et écrivains de son siècle. 



"Dans cette chambre, parfois Jardin des Oliviers, parfois cénacle des courages et des combats contre la médiocrité du monde, parfois boudoir, il était là, merveilleux gisant. Cette chambre « à la fois coquille et son hôte ». était sa peau nouvelle, sa mappemonde d'imaginaire, sa furieuse tanière. Lui l'immobile, le gisant lumineux, il devient le vitrail du temps, il savait se mouvoir dans l'espace des consciences. Lui le couché pendant plus de trente ans, naviguait dans l'infini du langage. Sans un cri contre la destinée, il admettait sa haute expérience :

Rien ne nous advient que revêtu de notre âme : nous n'y reconnaissons qu'à la longue ce que nous avons appelé..."








Et je ne peux m'empêcher de penser à une autre "merveilleuse gisante" : Marthe Robin, qui n'a pas écrit, mais a vécu spirituellement une vie profondément mystique dans sa chambre et rencontrera en 50 ans près de 100 000 personnes.

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