samedi 8 septembre 2012

L'UNIVERS de "TERRE D'ENFANCE"/ 8 - : les premiers livres de l'enfance...

De mes premières lectures, je garde, essentiellement, le souvenir ébloui de deux livres : 

-le premier, c'est "Boucle d'or et les trois ours":

Ce conte aborde la question de la place de l'enfant dans la fratrie et celle de la quête d'identité.
La morale de l'histoire peut se résumer à l'idée que l'intimité des autres devrait être respectée.

Pour vous rappeler l'histoire, les différentes versions (l'intruse dans la maison des ours a été aussi une vieille femme, une renarde etc...) allez voir :
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Boucles_d'or_et_les_Trois_Ours.

Voici LE livre et ses illustrations que j'ai eu entre mes mains :

Livre Image
de Molly B.Thomson, collection Fantaisie, 1958  

Il était une fois......trois ours qui vivaient dans une confortable maison au fond des grands bois. Il y avait un gros Papa-Ours un peu bourru, une Maman-Ours de moyenne taille et un tout petit Bébé-Ours.
Chacun possédait sa chaise et son bol.
Dans la chambre il y avait trois lits, un très grand pour papa ours, un moyen pour maman ours et un tout petit pour bébé ours...







Et les trois ours s'enfoncèrent dans les grands bois, humant l'air frais le long des sentiers. Pendant que les trois ours s'amusaient, une petite fille aux magnifiques cheveux blonds passait par là. Elle s'appelait Boucles d'Or.
Lorsqu'elle aperçut la maison des ours, elle y entra car elle était bien fatiguée et avait grand faim.

" Venez voir ! Quelqu'un est couché dans mon petit lit ! " s'exclama le Bébé-Ours tout surpris. Papa-Ours avait une si grosse voix, que Boucles d'Or entendit en rêve le barrissement d'un éléphant. Quand Maman-Ours prit la parole, elle crut qu'un corbeau croassait. En entendant Bébé-Ours, elle crut être piquée à l'oreille par un gros bourdon velu, et elle s'éveilla en sursaut. Elle aperçut alors les trois ours. Aussitôt, elle bondit hors du lit et s'enfuit à toutes jambes. Elle ne s'arrêta de courir que lorsqu'elle atteignit sa maison à la lisière des grands bois.
Alors, Papa-Ours répara la petite chaise qui fut bientôt toute neuve. Maman-Ours remit un peu d'ordre dans la chambre, et ils s'installèrent devant trois bols de bouillie d'avoine, qui n'était plus ni trop chaude, ni trop froide, mais 
juste à point ."




-le deuxième :"La Reine des Neiges", conte d'Andersen, illustrations de Bernet, 1945, auquel j'ai consacré quelques pages, toutes imaginaires, dans mon recueil "Terre d'enfance".
Je ne peux résister au plaisir de feuilleter cet album avec vous et de vous offrir quelques images :





















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